Mohamed Nait Youssef
La capitale du royaume vit ces temps-ci au rythme des musiques du monde. Que de découvertes musicales issues des quatre coins de la planète! Le très attendu Afrojack, dont le nom est s’associé aux plus grandes figures de l’industrie musicale ; de Pitbull à Madonna, tout en dominant les festivals mythiques comme Tomorrowland, Ultra Music Festival, ou Coachella en 2012, a enflammé la fameuse scène internationale de l’OLM Souissi, vendredi soir, devant un public assoiffé de mélodies et sonorités électrisantes.
C’est ainsi que le DJ et producteur néerlandais a ouvert le bal des concerts de la 20ᵉ édition du festival Mawazine Rythmes du Monde, sur cette scène ayant accueilli les plus grandes légendes de la musique mondiale.
Sous les étoiles de Rabat, Afrojack, maître incontesté des beats planétaires, a offert une prestation électrique, savant mélange d’EDM, de house et de pop, portée par une énergie quasi tellurique.
Dès son apparition, Nick van de Wall, de son vrai nom, a été accueilli par une ovation digne des plus grandes arènes. Devant une marée de festivaliers, le virtuose des platines a déployé un spectacle sensoriel, où les lumières holographiques épousaient les pulsations d’un son aussi puissant qu’envoûtant. Entre ses tubes légendaires, notamment Take Over Control (2010) –, les titres phares de son premier album Lost and Found et ses remix captivants, Afrojack a tissé une toile musicale où chaque note semblait défier la gravité.
Une ambiance électrisante
Figure phare de la scène internationale, collaborateur de David Guetta, Beyoncé ou Pitbull, le DJ a enchaîné ses titres planétaires emblématiques :« Shockwave, Bringin’ It Back »… avec une maestria qui n’appartient qu’à lui. Mais c’est en s’imprégnant de l’âme marocaine qu’il a livré l’un des moments les plus magiques de la soirée : un remix de « LM3ALLEM» du chanteur marocain Saad Lamjarred, fusion inédite de beats électro et de résonances gnawa, sans oublier le hit à succès « Eh ElYoum El Helw Da » du chanteur égyptien Ahmed Saad.
Sous les basses assourdissantes et les drops furieux, la foule, envoûtée, a vécu une véritable communion avec l’artiste. Entre puristes de l’EDM et néophytes curieux, Afrojack a séduit un public jeune et cosmopolite, unissant les rythmes et les cultures dans une ambiance incandescente.
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