DEUX FANS D'ANA DE ARMAS ONT POURSUIVI UNIVERSAL CAR ELLE AVAIT éTé COUPéE AU MONTAGE DU FILM «YESTERDAY»
Deux cinéphiles américains, Paul Michael Rosza et Conor Woulfe, ont porté plainte en 2022 auprès d'un tribunal de Californie contre Universal pour publicité mensongère. Ils reprochent au film Yesterday, réalisé par Danny Boyle, de les avoir dupés en utilisant l’image de leur actrice préférée, Ana de Armas. La star figure dans la bande-annonce mais n’apparaît pas dans le long-métrage. Les deux hommes ont chacun dépensé 3,99 dollars pour le regarder sur Amazon Prime et reprochent d’avoir été trompés, et donc escroqués. Leur plainte indique : « Les consommateurs n’ont pas reçu la valeur attendue de leur location ou achat ». Ils réclament cinq millions de dollars de dédommagement.
De son côté, le studio hollywoodien Universal riposte en affirmant que les bandes-annonces sont protégées par le premier amendement de la constitution américaine, qui garantit la liberté d’expression. Si le juge a d’abord donné raison aux plaignants, il est ensuite revenu sur ses propos et a refusé la demande de dédommagement. Il a récemment affirmé vouloir mettre un terme à cette affaire qui, selon les propos relayés par Deadline, a déjà été étudiée sous toutes les coutures.
Une finalité qui ne convient à personne
Vendredi, Universal a été annoncé comme la partie gagnante en vertu de la loi californienne anti-SLAPP, ce qui lui donne droit au règlement de ses honoraires d’avocat. Un nouvel accord a été accepté, et devrait donc permettre de résoudre l’affaire. Les conditions n’ont pas encore été divulguées, mais d’après les documents déposés au tribunal, personne n’est satisfait de l’issue du procès. Universal estime qu’il a été contraint de perdre deux ans de temps -et donc d'argent. Les avocats de Paul Michael Rosza et Conor Woulfe, qui pensaient que la plainte rapporterait des millions de dollars, sont persuadés que les tribunaux californiens sont truqués en faveur des studios hollywoodiens.
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