LéA CHAUVEL-LéVY : «LA VIOLENCE SE TRANSMET DE GéNéRATION EN GéNéRATION, ET DONC J'EN AI PEUR»

«Ce n’est pas une autofiction, ni une autobiographie, c’est un roman d’inspiration autobiographique.» Même si Léa Chauvel-Lévy admet s’être inspirée de son histoire pour commencer ce livre, il ne fait aucun doute : c’est un roman. Elle y raconte l’histoire d’une héroïne qui fait un test de paternité à 28 ans après une dispute avec son père. Les deux protagonistes partent donc en Suisse pour trouver une réponse, là où ces procédures sont légales.

Dans l’émission Conversations animée par Joseph Ghosn, directeur adjoint de Madame Figaro, elle explique : «J’ai mis des mots sur des souvenirs. Jusqu’ici je n’arrivais pas à raconter cette histoire. Ce deuxième roman est comme un rendez-vous avec moi-même.» Mais pas question cependant de le voir comme une thérapie : «Ce n’est pas une lettre de colère, je ne suis pas dans la vengeance, en revanche le souvenir s’éloigne.» Même si des ombres subsistent ; invitée à réagir au mot «violence», l’auteur en parle comme d’une entité latente, qui passe «sous les portes» : «La violence se transmet de génération en génération, et donc j'en ai peur.»

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